Le principal moteur de la croissance des VTC et la base de leur différentiation sont les tarifs.
D’une part, cette concurrence nouvelle a incité les centrales de taxi parisiennes à se réinventer et a favorisé leur transformation digitale.
D’autre part, les chauffeurs de taxis parisiens ont accompagné cette transition en
augmentant le niveau de qualité de leur service.
Certes Uber a créé des emplois mais ils sont précaires et beaucoup ne sont pas viables en l’absence d’aides d’Etat. C’est pourquoi, beaucoup de chauffeurs Uber passent le diplôme pour devenir chauffeur de taxi et s’ouvrir des perspectives.
D’après Serge Metz, les lois sont trop timides par rapport à la réalité de l’enjeu et des difficultés des travailleurs dit “indépendants”, dans la mobilité comme dans les autres secteurs. Parce qu’ils n’ont pas de prise sur la fixation des tarifs, ces travailleurs «indépendants» sont totalement dépendants des plateformes et de leur règles.
Uber est une société qui perd de l’argent, qui fait perdre de l’argent à ses actionnaires mais aussi, à l’État. “Le jeu de la concurrence est faussé”.